Currently Montréal - le 10 mars 2023

Alternance de soleil et de nuages 🌡 Maximum 0°C

La météo, actuellement.

Ce soir: quelques nuages.
🌡 Minimum -9°C

Vendredi: alternance de soleil et de nuages. Indice UV de 3 ou modéré.
🌡 Maximum 0°C

Vendredi soir: nuageux avec quelques flocons.
🌡 Minimum -4°C

Nous aurons 9h21 (-3 minutes) de lumière du jour demain.

— Francis L

The weather, currently.

Tonight: partly cloudy.
🌡 Low -4°C

Friday: alternating sun and clouds. UV index of 3 or moderate.
🌡 High 0°C

Friday evening: cloudy.
🌡 Low -4°C

We will have 9h21 (-3 minutes) of daylight tomorrow.

—Francis L

Ce que vous devez savoir, actuellement.

En l'honneur du mois de l'histoire des femmes, Currently met en lumière les femmes qui sont et continuent d'être l'épine dorsale du mouvement pour la justice environnementale et climatique et qui ont été les premières à protéger les communautés.

"Nous ne pouvons boire ni l'argent ni le pétrole. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour l'eau."

Autumn Peltier est une militante autochtone anishinaabe des droits de l'homme et de l'eau potable de la Première nation Wikwemikong de l'île Manitoulin, dans l'Ontario, au Canada.

Surnommée "la guerrière de l'eau", elle a pris conscience du droit à l'eau potable à l'âge de huit ans, lorsqu'elle s'est rendue dans une communauté indigène dont elle a découvert qu'elle ne pouvait pas boire au robinet en raison de la pollution. Sa mère lui a expliqué que la communauté était soumise à un avis d'ébullition de l'eau depuis plus de dix ans.

À l'âge de 13 ans, elle s'est adressée à des dirigeants du monde entier aux Nations unies au sujet de la protection de l'eau et, en 2017, 2018 et 2019, elle a été nominée pour le Prix international de la paix pour les enfants. En 2019, elle est également devenue commissaire en chef à l'eau pour la Nation Aniishnabek.
Lors de sa sélection, l'actuel chef du conseil de la terre de la Nation Anishinabek, Glen Hare, a loué les "vastes connaissances en matière d'eau" de Mme Peltier. Elle représente 39 Premières nations de l'Ontario et est chargée de transmettre les préoccupations communales au conseil de la Nation Anishinabek.

Mme Peltier a également appris l'importance de l'eau potable et de la protection des terres auprès de sa grand-tante Josephine Mandamin, surnommée la "marcheuse de l'eau" pour les années qu'elle a passées à travailler en tant que commissaire en chef à l'eau de la Nation Anishinabek, jusqu'à son décès en 2019.

"Je défends la cause de l'eau parce que nous venons tous de l'eau et que l'eau est littéralement la seule raison pour laquelle nous sommes ici aujourd'hui et vivons sur cette terre", a-t-elle déclaré à EFTO Voice lors d'une interview.
Mme Peltier poursuit son travail de protection de l'eau et de lutte pour les droits des peuples autochtones.

—Aarohi Sheth

What you need to know, currently.

In honor of Women’s History Month, Currently is spotlighting the women and femmes who are—and continue to be—the backbone of the environmental and climate justice movement and pioneered the work to protect communities.

“We can drink neither money nor oil. We have to do everything we can for water.”

Autumn Peltier is an Anishinaabe Indigenous rights activist and clean water advocate from Wikwemikong First Nation Manitoulin Island, in Ontario, Canada.

Known as “the water warrior,” she realized the right to clean water when she just eight years old, visiting an Indigenous community who she discovered couldn’t drink from the tap due to pollution. Her mother explained that the community had been on a boiled-water advisory for over a decade.

At 13, she spoke to world leaders at the United Nations about water protection, and in 2017, 2018, and 2019, she was nominated for the International Children’s Peace Prize. In 2019, she became the Chief Water Commissioner for the Aniishnabek Nation as well.

Upon her selection the current Anishinabek Nation Ground Council Chief Glen Hare praised Peltier’s “extensive nibi giikendaaswin (water knowledge). She represents 39 First Nations in Ontario responsible for bringing over communal concerns to the Anishinabek Council.

Peltier also learned about the importance of clean water and protecting the land from her great-aunt Josephine Mandamin, who was called a “water walker” for her years working as the Anishinabek Nation Chief Water Commissioner until her death in 2019.

“I advocate for water because we all came from water and water is literally the only reason we are here today and living on this earth,” she told EFTO Voice during an interview.

Peltier continues her work in protecting water and fighting for Indigenous rights.

—Aarohi Sheth

What you can do, currently.